Rendre compte des taux de prescription des médecins pour la maîtrise des symptômes en fin de vie dans les soins de longue durée, et les améliorer
La phase II du Programme de subventions pour contrer les impacts de la pandémie de COVID-19 (SCI-COVID) est axée sur les innovations et les initiatives qui préparent les médecins de famille et leurs équipes interprofessionnelles à relever les défis posés par la pandémie et ses répercussions à long terme.
Cette semaine, nous soulignons les efforts soutenus du Dr Peter Tanuseputro et de son équipe dans le projet qu’ils ont démarré lors de la phase I du programme SCI-COVID. Avec le soutien de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, leur projet s’est appuyé sur des données recueillies dans tous les établissements de soins de longue durée (SLD) de l’Ontario (conservées à l’ICES). Ces données ont permis de recenser les établissements dont le taux de prescription de médicaments de soins palliatifs pour les résidents mourants était faible, ce qui constitue un indicateur clair de la prestation de soins palliatifs. La phase II de ce projet est axée sur la demande du Réseau ontarien des soins palliatifs (ROSP) de recenser les établissements ayant un faible taux de prescription au cours de la pandémie de COVID-19.
La portée de ce projet s’est élargie pour inclure les aspects suivants :
- Déterminer les caractéristiques de prescripteurs qui sont associées à de faibles et de hauts taux de prescription et se concentrer là-dessus
- Établir un indicateur des taux de prescription en fin de vie pour les médecins travaillant dans les établissements de SLD et en produire un rapport
Répercussions
Les résidents des établissements de SLD, qu’ils soient atteints ou non d’une infection à la COVID-19, ont des besoins liés aux symptômes de fin de vie qui peuvent être partiellement satisfaits par l’administration de médicaments de soins palliatifs. Celle-ci constitue une bonne indication de la prestation de soins palliatifs, qui n’est pas facilement saisie dans les données de facturation des médecins.
Ce projet mènera à l’élaboration d’un indicateur du taux de prescription qui pourra être transmis aux médecins par le biais du ROSP et du ministère des Soins de longue durée. Il aboutira à une rétroaction sur la pratique, qui sera une première étape de l’amélioration de la qualité des soins de fin de vie prodigués aux résidents des établissements de SLD pendant et après la pandémie de COVID-19.
« Si vous avez un patient devant vous et qu’il lui reste six mois à vivre, ou un an à vivre, la discussion doit-elle être de continuer à essayer de guérir, guérir, guérir… ? Ou doit-on parler d’essayer de rendre sa vie aussi confortable et enrichissante que possible[1]? »
[1] https://globalnews.ca/news/4573741/life-expectancy-calculator-palliative-care/