Blog SCI-COVID – Dre Danusia Gzik

Un partenariat mené par les Autochtones entre les soins primaires et les soins de courte durée pour combler les lacunes du système de santé mentale exacerbées par la pandémie de COVID‑19 : De l’orientation des patients autochtones à un changement systémique durable.

La phase II du Programme de subvention pour contrer l’impact de la pandémie de COVID-19 (SCI‑COVID) est axée sur les innovations et les initiatives qui préparent les médecins de famille et leurs équipes interprofessionnelles à répondre aux défis liés à la pandémie et à son impact à long terme.

« Selon les collectivités et les cultures autochtones, le mieux‑être est une question d’équilibre et d’harmonie. Dans les collectivités autochtones, la santé concerne l’ensemble de la personne.
Elle englobe l’âme, les émotions, le corps et l’esprit. » – Association canadienne pour la santé mentale

Dre Danusia Gzik et le réseau de soins primaires, en partenariat avec l’équipe de soins primaires Mamaway Wiidokdaadwin et le Centre de santé régional Royal Victoria (RVH), dirigent le projet phare de cette semaine : Un partenariat mené par les Autochtones entre les soins primaires et les soins de courte durée pour combler les lacunes du système de santé mentale exacerbées par la pandémie de COVID‑19 : De l’orientation des patients autochtones à un changement systémique durable.

Ce projet fournit des services interdisciplinaires fondés sur la culture dans les communautés autochtones les plus vulnérables de North Simcoe et Muskoka, en Ontario. Il répond à la double vulnérabilité des populations autochtones attribuable à la COVID‑19 et aux troubles de santé mentale et de toxicomanie qui en découlent.

L’équipe assure l’interconnexion et crée des voies durables vers un point d’accès unique à des soins de santé mentale et de toxicomanie culturellement sécuritaires, qui tiennent compte des traumatismes.
Le programme a recours à une démarche en deux volets :

  1. réunir des médecins de famille et des travailleurs en santé mentale afin d’établir des relations et des réseaux entre les soins primaires et les services de santé autochtones régionaux ;
  2. intégrer le soutien d’un intervenant pivot autochtone en santé mentale et en toxicomanie dans les programmes de santé mentale du RVH de Barrie, en Ontario.

Les médecins de famille au niveau local et du RVH font l’éloge de ce projet. Son succès est visible dans les témoignages des travailleurs en santé mentale et en toxicomanie qui ont passé beaucoup de temps avec les patients et comprennent l’importance d’accéder à des soins de santé holistiques.

« Il s’agit d’un élément transformateur pour les Autochtones qui ont accès à du soutien en santé mentale et en toxicomanie au sein de leur communauté, qui ont recours aux services d’intervenants pivots offerts selon le mode de connaissance autochtone visant à créer des liens chaleureux et constructifs entre les services pour les aider à atteindre mino bimaadiziwin (la bonne vie). Ce programme met au jour le besoin criant de ce soutien et la communauté a adopté ce service avec enthousiasme ». — Jenn Barton, travailleuse autochtone en santé mentale et en toxicomanie.